An Van Dienderen

An Van Dienderen

Biographie

An van Dienderen est une réalisatrice diplômée en arts audiovisuels (Sint-Lukas, Bruxelles). Elle a obtenu un doctorat en sciences culturelles comparées (Université de Gand) et a été chercheuse invitée à l’UC Berkeley. Elle a réalisé plusieurs documentaires diffusés dans le monde entier et récompensés par des prix (inter)nationaux. Elle publie régulièrement et donne des conférences internationales sur le documentaire, le film et l’anthropologie visuelle/performative. Elle est affiliée en tant que professeur titulaire et chercheuse à la School of Arts Ghent Kask & Conservatorium (Belgique).

Elle travaille à l’intersection entre le documentaire, l’anthropologie et les arts visuels. Tout en explorant diverses stratégies documentaires et la relation anthropologique entre le soi et l’autre, elle étudie également le médium du film de manière réflexive. Elle explore l’opposition entre le fait et la fiction, l’imagination et l’observation, la représentation et l’expérience, en prenant comme point de départ l’importance de l’image dans notre société multiculturelle. Son travail montre les histoires absurdes, poétiques et souvent touchantes que ces oppositions peuvent contenir dans la vie de tous les jours.

Son travail a été présenté dans le monde entier, notamment au MoMa NY, au festival du film de New York, au FID de Marseille, au CPH Dox de Copenhague, au Cinéma du Réel de Paris, à la Videonale de Bonn, au Festival international du film de Rotterdam, au festival du British Film Institute de Londres, au Yerba Buena Center de San Fransisco, au SCCA Center for Contemporary Art Ljublijana ; Margaret Mead Film and Video festival NY ; Contemporary Art Biennale Talinn ; MACRO – Museo d’Arte Contemporanea Roma ; Black Star International Film Festival in Accra (Ghana) ; DMZ Korea International documentary festival ; FIDOCS Festival Internacional de Documentales de Santiago ; Museum of Contemporary Arts Athens ; Bienal de la Imagen en Movimiento Buenos Aires ; etc.

Son travail est représenté par Women make Movies, NY, Icarusfilms, NY, AndanaFilms (Fr) et Argos, Bruxelles. Son travail est commenté dans le New York Times, Indiewire, Awards watch, Women and Hollywood, l’International Cinephile Society, …

Filmographie Sélective

Kastom, 2024
Kastom, réalisé avec Hugo DeBlock, examine les régimes de représentation au Vanuatu, tout en suivant Tarcisia, une femme qui défie les modèles patriarcaux.
tout en suivant Tarcisia, une femme qui défie les modèles patriarcaux. Elle réfute les récits créés par les cinéastes. Mais dans quelle mesure cette réfutation peut-elle résonner dans un film principalement entre les mains des Occidentaux.

Prism, 2021 (78′)
Prism réalisé avec Rosine Mbakam et Eléonore Yameogo interroge le racisme dans le cinéma occidental. Comment trois réalisatrices aux couleurs de peau différentes peuvent-elles être ensemble dans une même image ? Le film problématise la neutralité de la caméra et son inégalité de pouvoir pour aborder d’autres inégalités dans la société basées sur la couleur de peau.

Lili, 2015 (12′)
Ce court métrage sur 16 mm interroge le caractère prétendument neutre de la pratique idéologiquement chargée des China girls, où de jeunes femmes caucasiennes sont filmées dans un exercice technique visant à calibrer les couleurs de la caméra. La technologie elle-même peut-elle être raciste ?

Letter Home, 2015 (11′)
Cette mosaïque chaotique de couleurs et de pixels impressionnistes, accompagnée de taches de sons concrets, évoque les voyages de van Dienderen au Japon. Son matériau d’origine, enregistré avec un caméscope, est confondu par des algorithmes. Ce film poétique invite le spectateur à accompagner l’auteur dans un voyage sensoriel et pictural.

Cherry Blossom, 2012 (12′)
Dans cette installation vidéo et ce court-métrage, tournés dans une cabine de traduction dans l’une des salles de réunion du Parlement européen, la traductrice Carly Wijs se laisse captiver par le tempérament des jeunes Japonais.
du Parlement européen, la traductrice Carly Wijs se laisse captiver par le tempérament des jeunes Japonais. Dans ce contexte normé, une humanité passagère fait surface.

Patrasche, A Dog of Flanders, Made in Japan, 2008 (85′)
Ce film réalisé avec Didier Volckaert retrace l’imaginaire des Flandres, basé sur un roman britannique du 19e siècle, à travers son énorme base de fans au Japon, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Alors que la série d’animation japonaise attire plus de 30 millions de téléspectateurs par soir et que cinq films hollywoodiens ont été réalisés, en Flandre, personne ne connaît le roman ou ses fans dans le monde entier.

Nominations et prix

2023 : Prix du meilleur documentaire au Black Star Festival, Ghana.

2023 : Nomination pour le prix Richard Werbner d’anthropologie visuelle au festival du film RAI (Royaume-Uni).

2022 : Mention spéciale dans la compétition thématique de la 5e édition du Festival international du film Porto Femme.

2015 : Nomination pour le prix du meilleur court métrage au British Film Institute London Film Festival.

2013 : Prix spécial du jury au concours international de courts métrages « Monsieur Guillaume » au FIDOCS Chili.

2008 : Nomination au prix de l’innovation Grierson au DocFest Sheffield.

2005 et 2006 : Nomination au Prix du meilleur documentaire belge : Nomination au Prix du meilleur documentaire belge.

2002 et 2003 : Nomination au Prix du meilleur documentaire belge : Prix du meilleur documentaire belge.

1999 : Prix de la télévision de la chaîne GNT pour le renouvellement de la langue – Brésil.

1999 : Prix du festival du film et de la vidéo Margaret Mead – New York.

1995 : Prix du public Canada, Montréal, 6°Evenement inter-universitaire de Création vidéo.