Biographie
La pratique d’Emily Wardill s’étend du cinéma, de la vidéo, de la sculpture, de la performance, de la photographie et de l’installation. Il s’agit d’une enquête permanente sur l’image imaginée – ce qu’elle est, à quoi elle a été utilisée et comment elle laisse derrière elle des particules et des éclats d’obus indélébiles. Cela l’a fait passer d’exemples d’entropie à des études de cas sur les risques détaillant les incendies attribués à des activités paranormales. Il est passé des études de cas psychanalytiques sur les hallucinations négatives aux palais de la mémoire et à leur relation avec la vision incolore. Du vitrail comme premier moyen de communication avec les analphabètes jusqu’à la technique cinématographique du « jour pour la nuit » – en l’inversant pour réfléchir sur la vision technologique, le genre réalisé et les utopies imaginées.
Le travail de Wardill a été exposé à Secession, Gulbenkian Project Spaces, SMK, de Appel arts centre, List Center MIT, The ICA, XYZ Collective Tokyo, The Biennale of Moving Images Geneva, The Serpentine Gallery, The Hayward Gallery, MUMOK Vienne ; et MOCA, Miami. Elle a participé à des expositions au Berlinalle Forum Expanded et aux festivals de cinéma de New York et de Londres. Son travail a été récompensé par le Jarman Award en 2010, le Leverhulme Award en 2011 et le prix EMAF en 2021. Elle a participé à la 54e Biennale de Venise et à la 19e Biennale de Sydney.