plat·form an organization in which cooperation and deliberation between different groups is established, or where trade is negotiated.

Fantasies on how to Strike is a film and research project on precarious labour in the Netherlands. The research concerns different types of work that are increasingly insecure and unlivable. While part I (2019) looked at the work of museum attendants, part  II (work in progress) focuses on the work of Uber cab drivers.

Together with a small group of cab drivers, we investigate how to visualize what it means to work as an Uber driver. What does life look like when you drive for Uber? Why do so many drivers feel trapped by Uber? Being an entrepreneur sounds attractive, but to whom exactly? How can we resist exploitation by Uber and the government as their ally? Can we fantasize about this together?

What if work would pay enough? What if a four-day work week would be sufficient? What if apps for platform labor would indeed function as a platform? If 30% of every gig wouldn’t be taken by a small group of ‘venture capitalists’? What if there’d be ample time left to live? Can we fantasize together about how work could be different?

plat-former : une organisation dans laquelle la coopération et la délibération entre différents groupes sont établies, ou dans laquelle le commerce est négocié.

Fantasies on how to Strike est un film et un projet de recherche sur le travail précaire aux Pays-Bas. La recherche porte sur différents types de travail qui sont de plus en plus précaires et invivables. Alors que la première partie (2019) portait sur le travail des gardiens de musée, la deuxième partie (en cours) se concentre sur le travail des chauffeurs de taxi Uber.

En collaboration avec un petit groupe de chauffeurs de taxi, nous étudions comment visualiser ce que signifie travailler en tant que chauffeur Uber. À quoi ressemble la vie d’un chauffeur Uber ? Pourquoi tant de chauffeurs se sentent-ils piégés par Uber ? Être entrepreneur semble attrayant, mais pour qui exactement ? Comment pouvons-nous résister à l’exploitation par Uber et par le gouvernement qui est leur allié ? Pouvons-nous fantasmer sur ce sujet ensemble ?

Et si le travail était suffisamment rémunérateur ? Et si une semaine de travail de quatre jours était suffisante ? Et si les applications pour le travail de plateforme fonctionnaient effectivement comme une plateforme ? Si 30 % de chaque contrat n’était pas accaparé par un petit groupe de “capital-risqueurs” ? Et s’il restait suffisamment de temps pour vivre ? Pouvons-nous imaginer ensemble comment le travail pourrait être différent ?